Les vins

Un environnement préservé

Petites par leur taille mais grandes par l’exceptionnalité de leurs terroirs, ces appellations ont aujourd’hui compris la nécessité de faire correspondre leurs efforts à la qualité de leurs terroirs.

Grâce au savoir-faire et aux acquis, les viticulteurs recherchent les améliorations techniques tant à la vigne. (vendanges vertes, effeuillages…), qu’au chai (tables de tri, macérations adaptées, nouveaux modes de vinification) dans le respect de l’environnement.

La volonté des viticulteurs de Fronsac et Canon Fronsac est de s’inscrire dans le développement durable, la préservation de leur environnement et la protection de leurs terroirs.

Conscients du merveilleux héritage laissé par leurs prédécesseurs, de leurs terroirs prestigieux, et de la beauté de cet environnement exceptionnel, ils prennent dès à présent les moyens de protéger cet environnement encore préservé, par une viticulture durable.

De grands vins, fruits d’un terroir d’exception

La robe des vins de Fronsac et Canon Fronsac est d’un rouge rubis soutenu. Alliant finesse et vivacité, les arômes dominants de fruits rouges s’enrichissent souvent de touches d’épices, parfois même de truffe. Vins charnus et racés, leur charpente tannique sait allier richesse et élégance.

Vins de grande garde, ils s’épanouissent au fil des ans avec toute la distinction que leur confère leur grand terroir.

 

2019 : Pureté et élégance

Les références climatiques de 2019 sont proches des références décennales malgré la canicule de juin et juillet. Le déficit hydrique sur l’année n’est que de 10% par rapport aux dix dernières années. Cependant, ces moyennes ne rendent pas compte des perturbations subies par la vigne expliquant l’hétérogénéité des situations et l’étalement des vendanges. Le charme de ce millésime vient de là, imprévisible, inquiétant, déroutant et au final enthousiasmant récompensant tout le travail réalisé par les vignerons.

Quelques repères techniques :
Tout a commencé très tôt avec un débourrement autour du 30 mars, un des plus précoce et rapide des 10 dernières années, proche de 2016.
Les périodes de froid et de gel du 13 avril et du 5/6 mai ont ralenti la phénologie de la vigne et ont causé localement des dégâts.
La période pluvieuse début juin au moment de la floraison, a entraîné une coulure et un millerandage plus ou moins important.
Un autre fait marquant est la période de canicule et de sécheresse entre le 23 juin et le 23 juillet avec des pics de chaleur le 26/06 et le 23/07, des températures régulièrement supérieures à 30°C, entre 4 et 20mm d’eau et un épisode de grêle très limité.
La délivrance est arrivée avec la pluie d’août et une véraison rapide autour du 7 août mettant un point final aux doutes et aux incertitudes.
Les dernières craintes sur la quantité et la qualité de 2019 se sont définitivement envolées avec des conditions de maturation et de vendanges parfaites et une alternance de nuits fraiches et de journées chaudes. En fonction des aléas subis qui ont entraîné une hétérogénéité marquée, les vignerons ont dû choisir des stratégies de vendanges différentes d’une parcelle à l’autre. Que ce soit dans les secteurs précoces ou tardifs, 2019 confirme que la vigne a une capacité d’adaptation extraordinaire et qu’une année sèche donne toujours un grand millésime.
Avec ce millésime parfois brutal, ce résultat n’aurait pas pu être atteint sans un sens aigu d’anticipation et d’intervention des vignerons.
On obtient alors des baies moyennes à petites avec des peaux épaisses, des degrés plutôt élevés, supérieurs à 13,5% vol, en merlots et cabernets, des acidités équilibrées ainsi que des cabernets d’une fraicheur magistrale.

Et les vins ? Du grand art
Ce mélange de maturité des raisins apporte une complexité incroyable : à la fois de la couleur, une forte concentration en anthocyanes, un profil aromatique varié allant des notes de fruits frais à fruits mûrs, de la sucrosité de la structure et un bel équilibre.
Ces vins de 2019 en début d’élevage sont précis, d’une grande pureté, droits et d’une élégance époustouflante.

2018 : Puissance et couleur

Une année riche en soleil
Après avoir connu une forte pluviométrie au printemps et une période de sécheresse en août, 2018 a été une année globalement chaude et sèche. Avec des températures au-dessus de la moyenne 7 mois sur 12, les vignes ont pu bénéficier d’une alimentation en eau faible et régulière jusqu’aux vendanges.
Une maladie… contrôlée
Ces conditions climatiques inédites ont entraîné une pression mildiou sans précédent au printemps, laissant craindre le pire. Grâce à leur vigilance et réactivité, des mesures prophylactiques ont été mises en place, et les viticulteurs ont ainsi pu contenir la maladie jusqu’à la libération de fin juillet.
Quelques points de repères techniques :
– Après un hiver marqué par une forte pluviométrie (2 fois la pluviométrie moyenne sur décembre), le printemps fut très arrosé avec des différences parfois importantes selon les secteurs (entre 60 et 120mm en juin).

– Grâce à ces conditions chaudes, la floraison a été rapide, et la véraison a été précoce et étalée à cause de la sécheresse. Les relevés phénologiques sont proches de 2015.

– La forte sécheresse en août et début septembre ont contrasté avec le printemps pluvieux et doux. A nouveau, 2018 confirme qu’une année sèche donne toujours un grand millésime.

– Les légères pluies de mi-septembre ont été très bénéfiques, puis les conditions sèches et chaudes de septembre à octobre, accompagnées de nuits fraîches, ont permis de vendanger à la carte à la maturité optimale des raisins.

– Selon les situations, la sécheresse et les dégâts causés par le mildiou ont entrainé parfois une baisse de rendements (accentué par le tri sévère de la vendange dans les chais). Les rendements modérés et la sècheresse ont donné des raisins aux peaux épaisses riches en arômes et composés phénoliques.

– Les degrés alcooliques des Merlots et des Cabernets varient entre 13% vol et 15% vol bien équilibrés par la fraîcheur présente dans les vins qui apporte finesse, élégance et longueur.

Une pluie de compliments
En cours d’élevage, toutes les facettes de ce millésime s’expriment. Des vins fruités d’une grande finesse et d’une subtile fraicheur, des vins denses et onctueux, soulignés par des accents boisés et épicés. Tous sont portés par de belles persistances aromatiques.
Déjà, les vins de ce millésime commencent à laisser entrevoir leur potentiel et les commentaires positifs ne manquent pas : belle couleur, complexité, pureté, fraîcheur et puissance aromatique, bouche structurée, onctueuse et longue. Un grand classique bordelais, un beau programme en perspective !

Millésime 2017 : Le caprice de la nature

Millésime 2017 … Le caprice de la nature

2017 a été une année chaude, contrastée et surtout très dure. 2017 restera l’année du gel de fin avril qui, 25 ans après le dernier épisode de cette ampleur, a impacté lourdement le volume de vin produit dans nos AOC et a bousculé le travail habituel des viticulteurs. Malgré la faible récolte, les viticulteurs ont effectué une sélection et un tri très rigoureux au vignoble pour avoir une qualité plus homogène. Les mois d’août et septembre ont récompensé tous ces efforts.
Nous constatons, au-delà de ces difficultés, des vins de qualité en 2017, avec de belles réussites grâce aux efforts réalisés par les viticulteurs de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac.

Conditions climatiques
Quelques faits marquants de la climatologie 2017 et ses conséquences :
• Un débourrement dans de très bonnes conditions (avril sec à l’image de tout l’hiver) avec une très belle sortie homogène des grappes,
• Les épisodes de gel du 20, 21, 27 et 28 avril sont arrivés dans un contexte de pousse rapide de la vigne. Les températures ont atteint parfois -4°C entrainant des dégâts plus ou moins importants sur les bourgeons,
• Une floraison très précoce et homogène dans les vignes non gelées (15 mai) sous un climat très chaud (jusqu’à 30°C), plus tardive pour les vignes gelées toujours dans une période de fortes chaleurs (canicule entre le 19 et le 21 juin) et plus humides à partir de mi-juin.
• Les conditions estivales douces et plutôt humides même si globalement 2017 a enregistré un déficit hydrique très fort,
• La véraison dans les vignes non gelées a démarré précocement autour du 20 juillet, 10 jours plus tard pour les vignes gelées. La maturation lente des raisins a été perturbée par le temps inégal d’août (canicule du 23 et 29 août) et parfois septembre,
• Les vendanges autour du 20 septembre se sont prolongées jusqu’au 20 octobre sous un temps doux et sec.

Quelques points de repères :
• Une année chaude et irrégulièrement arrosée,
• Des rendements très faibles (hors vignes non gelées), avec une baisse moyenne de l’ordre de 60 % par rapport aux rendements habituels,
• Des chantiers de vendanges inédits compte tenu de la faible quantité de raisins,
• De nombreuses interventions au vignoble jusqu’aux vendanges,
• Des systèmes de tri très stricts au chai, parfois innovants, avec une sélection des raisins en fonction de la maturité et des vinifications en petits volumes,
• Chaque lot vendangé aura demandé un travail et un suivi spécifique pour en extraire le meilleur,
• Les sélections plus sévères que d’habitude entre premier et deuxième vin, voire des décisions de ne pas produire de premier vin.

Dégustation
Les vins en cours d’élevage confirment à la dégustation la complexité de ce millésime et des situations très différentes dans les exploitations de Saint-Emilion-Pomerol-Fronsac plus ou moins touchées par le gel. L’élevage de ces vins exigeants se fait sur mesure et en douceur. Dans les secteurs moins touchés, la vigne a évolué normalement et les vins produits en quantités normales sont d’un niveau de concentration digne des plus grands millésimes récents. Dans les secteurs plus touchés, tous les efforts au vignoble ont conduit à des vins produits en faible quantité très fruités, frais, équilibrés avec une certaine élégance comme notre région sait en produire. 2017 nous réservent de belles surprises et de belles réussites.

Millésime 2016 : Quand la nature a du génie

Millésime 2016 : Quand la nature a du génie

De mémoire de viticulteur, le millésime 2016 a été exceptionnel par ses conditions climatiques et ses enchainements radicaux : pluie et fraîcheur de janvier à juin, canicule et sécheresse en été, pluies libératrices début septembre puis soleil, chaleur et nuits fraîches à partir de mi-septembre. Ces renversements climatiques successifs ont fait craindre le pire tout au long de l’année et à l’arrivée, le travail a été récompensé au-delà des espérances avec un grand millésime. La bonne surprise est venue de la vigne qui, hormis les jeunes vignes en souffrance, a merveilleusement géré les conditions printanières et surtout estivales grâce notamment aux nappes phréatiques bien remplies pendant l’hiver.
Les vins commencent à laisser entrevoir leur potentiel, les commentaires positifs ne manquent pas : couleur impressionnante, complexité et puissance aromatique, bouche structurée et puissante, tanins mûrs. En un mot : magnifique.

Quelques faits marquants de la climatologie 2016 :

– Après un hiver très pluvieux, le printemps a été frais et très humide. De janvier à juin, il est tombé les trois quarts de la pluviométrie annuelle rechargeant confortablement les nappes phréatiques. Fin mai, la floraison débute, tardive, étalée et plutôt hétérogène. La mi-floraison des merlots a été observée du 6 au 15 juin selon les zones.

– À partir de fin juin, tout s’inverse de façon spectaculaire. Les températures grimpent de 10°C et l’été s’installe, il n’y aura plus de pluie jusqu’à mi-septembre.

– L’été a été chaud et particulièrement sec, avec une période de sécheresse du 24 juin au 12 septembre ; il est tombé 15mm d’eau en août au lieu des 100mm habituels. L’arrêt de croissance a été précoce et net, facteur de qualité fondamental. Les jeunes vignes avec un enracinement plus superficiel ont montré par endroits des signes de souffrance. Le reste du vignoble a particulièrement tiré parti de ces conditions exceptionnelles grâce aux réserves d’eau accumulées pendant l’hiver et le printemps.
Les premières baies vérées ont été observées en secteur précoce vers le 25 juillet. La véraison a été lente et tardive, plutôt favorisée par une belle fin de saison avec une date de mi-véraison estimée entre le 8 et le 18 août.

– Le mois de septembre a été également chaud (+1,5°C de plus que la moyenne) et les pluies du 13 et 14 septembre (environ 40mm selon les secteurs) ont débloqué la maturation des raisins. Le rapport sucres/acide s’est équilibré. La maturité a évolué plus lentement, tout en douceur, de façon idéale.

– Coup de pouce supplémentaire de la nature, les vendanges se sont déroulées à partir de fin septembre sous un soleil radieux (25 à 30°C) avec des nuits fraîches (10 à 12 °C). Ces superbes conditions ont favorisé la bonne maturation des pellicules des raisins et des pépins, tout en conservant la fraîcheur du fruit. Tous les cépages ont bénéficiés de ces belles conditions.

– Les viticulteurs, au cours de leur dégustation de raisins, ont senti se profiler de semaine en semaine un potentiel hors du commun. Ils ont pu récolter à la carte et à la date choisie des raisins sains et mûrs.

Quelques points de repère :

 Les rendements ont été généralement supérieurs à la moyenne décennale permettant une palette de vinifications, de sélections et d’assemblages plus large et audacieuse.
 Les raisins ont été ramassés très sains et mûrs grâce aux beaux mois de septembre et octobre.
 Les degrés alcooliques des Merlots et des Cabernets varient entre 13% vol et 14% vol. La fraîcheur présente dans les vins apporte finesse, élégance et longueur.
 La grande complexité du fruit mûr et les tanins d’une incroyable suavité sont sublimés actuellement après 3 à 4 mois d’entonnage. Les vins dégustés en cours d’élevage, quels que soient leurs styles, allient charme et potentiel de garde. De grands moments de plaisir en perspective, maintenant et pour de nombreuses années.
 Les vins aujourd’hui expriment et respectent toute la diversité des terroirs de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac.
 Hasard de la nature, 2016 rejoint 2015 dans un style différent, et s’inscrit parmi les grands millésimes de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac.

Millésime 2015 : Une nature généreuse et bienveillante

Millésime 2015 : Une nature généreuse et bienveillante

Dès les premiers coups de sécateurs, les viticulteurs de « Saint-Emilion-Pomerol-Fronsac » ont senti que les promesses de l’année seraient tenues. Les premières dégustations des vins en cours d’élevage confirment les caractéristiques remarquables de ce millésime avec des vins fruités, profonds, équilibrés aux tanins fondus pour tous les cépages.

Quelques faits marquants de la climatologie 2015 :

• La floraison, s’est déroulée de fin Mai à mi-juin de façon homogène, sous un climat très favorable chaud et sec (+ 2°C par rapport à la moyenne trentenaire),

• Le mois de juillet a été très chaud et très sec, avec parfois sur les sols très filtrants une situation de sécheresse critique, mais les pluies de fin juillet ont permis de débloquer cette situation

• La véraison (date moyenne 5-7 août) s’est déroulée dans des conditions d’alternance de chaleur diurne et de fraicheur nocturne avec quelques jours de pluies (50 mm) bien réparties sur le mois entrainant une très bonne maturité des raisins.

• Le mois de septembre frais a favorisé l’obtention d’une maturité phénolique optimale mais cependant plus longue que prévu selon les terroirs, expliquant l’étalement des dates de vendanges.

Les méthodes d’optimisation de la qualité (effeuillage, vendanges en vert, tri…) et de suivi de la maturité (visuel, analyses, dégustation des raisins…) mises en place par les viticulteurs de Saint-Emilion-Pomerol-Fronsac ont permis de récolter des raisins très sains et parfaitement mûrs.

Quelques points de repères sur ce millésime :

 Les raisins ont été ramassés très sains et très mûrs dans des conditions optimales grâce aux beaux mois de septembre et octobre.
 Les rendements se situent autour de la moyenne décennale.
 Les vins, concentrés et bien équilibrés, apparaissent comme très prometteurs. Le caractère fruité est très présent et les tanins sont d’une incroyable suavité.
 Les degrés alcooliques des Merlots et des Cabernets varient entre 13% vol et 14.5% vol.
 Les fermentations malolactiques se sont déroulées facilement et les vins présentent après 3 ou 4 mois d’élevage une sève, une longueur et une sucrosité remarquables.

En résumé :
La climatologie du millésime 2015 a été des plus favorables : une année chaude (un été des plus chauds jamais enregistré) avec juste ce qu’il faut de pluie au bon moment.
Une arrière saison, Septembre et Octobre, avec une bonne amplitude thermique entre le jour et la nuit permettant aux peaux des raisons de s’affiner lentement avec un magnifique potentiel polyphénolique et aromatique. Tous les cépages ont atteint un haut niveau de richesse avec un rapport sucre acide très bien équilibré.
La cueillette des raisins s’est étalée entre le 15 septembre et fin octobre selon les zones et les choix « œnologiques » retenus.
Les rendements sont bons avec une homogénéité et un état sanitaire exceptionnel.
Les fermentations alcooliques et malolactiques se sont déroulées avec facilité.

Toutes ces conditions favorables ont permis l’élaboration de vins à la robe profonde, charnus et sèveux, au fruité bien mur avec de beaux tanins ; des vins prometteurs que les vignerons de Saint-Emilion, Pomerol Fronsac sont fiers de présenter, laissant au dégustateur son libre arbitre pour choisir quels seront ses favoris parmi toutes les belles réussites de ce grand millésime.

Millésime 2014 : de belles premières impressions à confirmer

Millésime 2014 : de belles premières impressions à confirmer

Les premières dégustations décrivent les vins du millésime 2014 ronds, équilibrés, pleins de charme avec une bonne sucrosité et une structure tannique peu agressive. Les beaux cabernets apportent l’épaisseur et le fruité en plus de la douceur et de la finesse des merlots. Ces vins délicats prennent de la force et de la finesse grâce aux élevages en barrique bien dosés et bien maitrisés. De belles réussites en perspective pour ce millésime attendu.

Revenons un peu arrière : tout s’est déroulé normalement jusqu’au mois de juillet avec son cortège d’imprévus, d’espoirs et de stress… Le mois d’août, très pluvieux, a fait naître de nombreuses inquiétudes dissipées par un mois de septembre idéal. La chaleur, l’absence de pluie et les nuits fraîches ont non seulement permis aux raisins de mûrir dans des conditions optimales mais aussi aux viticulteurs de les récolter au meilleur moment, à partir du 20 septembre. Les vendanges se sont étalées sur environ 3 semaines.

Quelques faits marquants de la climatologie 2014 et ses conséquences :
• La floraison, débutée fin mai en secteur précoce, est rapide et homogène et s’étale jusqu’au 12 juin. Elle se déroule sous un climat chaud et peu humide.
• Le mois de juillet est humide avec des pics de chaleur et des orages parfois accompagnés de grêles. Il en résulte une pousse active de la vigne et un grossissement des baies.
• La véraison s’est étalée de la fin du mois de juillet au 20 août dans des conditions humides. L’hétérogénéité est parfois marquée entre les grappes et le poids des baies assez élevé.
• Le beau temps, à partir de la fin du mois d’août, permet un arrêt de la pousse de la vigne et de la propagation des maladies ainsi qu’une maturation plus rapide et plus complète des raisins. Les amplitudes thermiques entre le jour et la nuit favorisent la concentration et la préservation des arômes dans les pellicules des raisins,
• Les vendanges à partir du 20 septembre se sont prolongées jusqu’au 10 octobre sous un temps chaud et sec.
Les viticulteurs de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac, toujours à la recherche de la qualité optimale, ont réalisé un important travail à la vigne (vendanges en vert, effeuillage…) pendant le mois d’août, récompensé par les conditions climatiques de septembre. Le tri indispensable des raisins au moment des vendanges à la vigne et/ou au chai a permis de mettre en cuve des raisins sains et de bonne maturité.

Quelques points de repères sur ce millésime :
 Les rendements sont corrects, autour de 50hl/ha en moyenne. Les raisins ont été ramassés très sains grâce aux magnifiques mois de septembre et octobre.
 Le caractère fruité des vins, mis en valeur par l’élevage, est très agréable, net et d’une bonne intensité.
 Les degrés alcooliques des Merlots et des Cabernets sont corrects entre 12% vol et 13 %vol. Les fermentations malolactiques se sont faites plus précocement que d’habitude. Les vins ont pu être entonnés avant la fin de l’année 2014 et présentent après 3 ou 4 mois d’élevage un fondu et une sucrosité de bon augure.
 De la fraicheur en bouche grâce à une acidité correcte qui se fond avec l’élevage et donne de la persistance aux vins.

Ce millésime 2014, surprenant dans son déroulement climatique, a donné naissance à des vins qui invitent à la découverte. La montée en puissance pendant l’élevage en est la preuve.
Ces vins 2014 présentent à ce stade une très bonne « buvabilité », sur le fruit, pas de lourdeur ni de tanins rugueux. Ils sont bâtis sur des tanins raffinés, fondus et frais, un joli cœur de fruits et se révèlent à l’élevage. Du plaisir de qualité.

Millésime 2012 : Une année Merlot avec fruits et couleurs.

2012 : Une année Merlot avec fruits et couleurs.

2012, ce millésime tardif, capricieux et exigeant a mis à rude épreuve les nerfs des viticulteurs durant toute l’année avant l’heureuse délivrance des vendanges sous le soleil de septembre et d’octobre. Force est de constater que la qualité des vins est largement à la hauteur du travail minutieux et du suivi attentif du vignoble dans les grands terroirs de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac. Les vendanges se sont étalées sur plus d’un mois sous un temps ensoleillé et sec pour se terminer dans les tous derniers jours d’octobre.  

CONDITIONS CLIMATIQUES

Quelques faits marquants de la climatologie 2012 et ses conséquences : ·          Un printemps et début d’été frais et humides, une seconde partie d’été très ensoleillé, chaud (pic de chaleur les 17 et 18 août) et sec avec un déficit hydrique important (-120 mm par rapport à la moyenne trentenaire), septembre et octobre doux proches des normales saisonnières (27-28°C le 5/10). ·          Une floraison moyennement précoce fin mai (proche de 2010) et étalée. Une véraison début août, lente et étalée. ·          Les fortes amplitudes thermiques ont favorisé la concentration et la préservation des arômes dans les pellicules des raisins. ·          Des vendanges fin septembre, qui se sont prolongées sous le soleil jusqu’à la fin du mois d’octobre. Les viticulteurs ont dû réagir très vite aux changements climatiques d’un mois sur l’autre : alternance de périodes pluvieuses et fraîches et des périodes sèches et chaudes. Observation du vignoble, prophylaxie (échardage, effeuillage, éclaircissage…) selon les cas, équilibre de la charge (millerandage ou surcharge), tout a été mis en place pour le bon épanouissement de la vigne parfois agressée par le climat, et pour mener à son optimum la bonne maturation des raisins. La précocité des terroirs de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac a permis une bonne maturation des Merlots pour une vendange avant la dégradation climatique de la fin du mois d’octobre.

POTENTIEL DES RAISINS

Tous les éléments ont été idéalement conjugués pour aboutir à un très bon résultat : ·          Des vendanges lentes jusqu’à fin octobre, ·          Une très belle qualité des Merlots, ·          Une quantité hétérogène selon les situations, ·          Des peaux épaisses indiquant une concentration en anthocyanes (pigments colorés du vin) excellente, ·          Des degrés naturels des Merlots et des Cabernets supérieurs à 12,5% vol. dans toutes les situations avec des acidités équilibrées, ·          Des concentrations en acide malique correctes (inférieures à 1g/l) indiquant une bonne maturité des raisins, ·          Des arômes fruités complexes, pas de note végétale, une bouche ronde, structurée, fraîche, douce et gorgée de fruits croquants. Le millésime 2012 a eu une gestation tumultueuse qui a demandé une attention de tous les instants. Au final, ce millésime a révélé toute la diversité et la richesse des grands terroirs, et tout le savoir-faire des viticulteurs de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac.  

DEGUSTATION

Après des vinifications longues et minutieuses, les vins s’épanouissent superbement pendant l’élevage et révèlent les nombreuses et magnifiques expressions des grands terroirs de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac. Les Merlots développent leurs beaux potentiels de rondeur et d’arômes de fruits mûrs. Les Cabernets Francs laissent entrevoir un bel équilibre entre souplesse, fraicheur et fruits noirs. Les Cabernets Sauvignon, concentrés, se fondent lentement. Les premiers assemblages présentent une couleur profonde, une magnifique palette de fruits mûrs et une bouche gorgée de fruits, fraîche et suave en même temps. Du plaisir à l’état brut !

Millésime 2011 : Un millésime d'orfèvre

2011 : Un millésime d’orfèvre

Ce millésime exigeant a bouleversé les repères habituels obligeant les viticulteurs à s’adapter à des conditions inédites et à pratiquer un travail minutieux et inventif dans le vignoble. Force est de constater que le résultat est à la hauteur du travail accompli dans les grands terroirs de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac.

Les vendanges des cabernets se sont terminées lentement en octobre, sous un soleil de plomb, ponctuant et parachevant de belle manière ce millésime imprévisible.

 

CONDITIONS CLIMATIQUES

Quelques faits marquants de la climatologie 2011 et ses conséquences :

  • –          Un printemps et un début d’été hors normes tant en chaleur qu’en sècheresse, juillet, août, mi septembre proches des normales saisonnières, fin septembre et début octobre hors normes en chaleur (la boucle est bouclée),
  • –          Un millésime marqué par un stress hydrique précoce : un déficit hydrique très important de janvier à juillet (pas de pluies de plus de 5mm avant fin juin). Conditions climatiques jamais enregistrées depuis 60 ans. Fortes chaleurs en juin et fin septembre-début octobre,
  • –          Une floraison très précoce (3 semaines d’avance par rapport à 2010) et très groupée début mai, véraison fin juin. Le début du cycle de la vigne, du débourrement jusqu’à la véraison, a été le plus précoce et bref depuis au moins 20 ans,
  • –          Des vendanges début septembre, environ une dizaine de jours d’avance par rapport à 2010, qui se sont prolongées sous le soleil jusque dans les premiers jours d’octobre.   L’hétérogénéité des situations ont imposé aux viticulteurs de s’adapter tout au long de l’année à ces conditions particulières en effectuant un travail dans le vignoble pour aider la vigne à supporter ces conditions climatiques contrastées et exceptionnelles (maitrise de l’enherbement, effeuillage et éclaircissage à bon escient, prophylaxie…). Un véritable travail d’orfèvre, de « sur-mesure » a été accompli pour accompagner les vignes affaiblies par la chaleur excessive, équilibrer la charge, éliminer les raisins trop « stressés », trier les grappes sur pieds et au chai, aérer les grappes…et attendre sereinement la maturité grâce aux conditions plus tempérées de l’été.

POTENTIEL DES RAISINS

Tous les éléments se sont idéalement conjugués pour aboutir à un très bon résultat : ·     les vendanges se sont étalées jusqu’au début du mois d’octobre sous le soleil, ·     la belle qualité des merlots et des cabernets ramassés, ·     des grains de raisins de petite taille et des peaux épaisses indiquant une concentration en anthocyanes (pigments colorés du vin) exceptionnelle, ·     des degrés naturels des merlots et des cabernets supérieurs à 12,5% vol dans toutes les situations avec des acidités équilibrées, des concentrations en acide malique très faibles (inférieur à 0,5g/l) indiquant une excellente maturité des raisins, ·     des arômes puissamment fruités dans les premiers vins. Pas de note végétale.

DEGUSTATION

Les vins possèdent tous les atouts en fruits et structures pour s’épanouir pendant l’élevage. Il reste aux vinificateurs à continuer le travail d’orfèvre minutieux débuté à la vigne pour exprimer toute la complexité de ce millésime aux mille facettes. Les vins d’une couleur profonde sont gorgés de fruits rouges mûrs et d’épices. Selon les situations, la structure délicate ou plus affirmée des vins s’harmonise merveilleusement avec la fine fraîcheur de la bouche et la longue subtilité des arômes. Encore du travail de ciselage pendant l’élevage pour révéler les nombreuses et magnifiques expressions des grands terroirs de Saint-Emilion-Pomerol-Fronsac.

Millésime 2010 : Un style unique

2010 : Un style unique

Après un hiver plus froid que la moyenne, la fraicheur a sévi les trois premières semaines de mai installant une floraison tardive. Le week-end de la Pentecôte (23-24 mai) a vu le retour de conditions estivales. Aussitôt, la vigne a repris rapidement sa croissance. Les toutes premières fleurs ont été visibles début juin avec une sortie de grappes normale mais la floraison a été perturbée par l’alternance de températures chaudes et froides ainsi que par quelques pluies. Le résultat donne des baies petites, des grappes assez lâches qui ont contribué au maintien du bon état sanitaire laissant présager d’un bon ratio jus-pellicule à la récolte. Les températures des mois de juillet, août et septembre, sans excès, ont été proches des normales saisonnières entrainant une véraison assez lente mais deux facteurs vont marquer profondément la qualité du millésime :

un déficit en eau de plus de 43% depuis le début de l’année (pluviométrie identique à 2005 mais avec une répartition différente)     des amplitudes thermiques journalières (différence entre la température minimale et maximale) autour de 14°C pendant tout l’été Ces conditions climatiques, enregistrées jusqu’aux vendanges, ont entraîné, d’une part, un arrêt de croissance précoce avant la véraison favorisant l’accumulation importante du sucre dans la pulpe et de tous les pigments dans les peaux et d’autre part, une préservation exceptionnelle des arômes et de l’acidité nécessaires à l’équilibre des grands vins. Aussi, à l’approche des vendanges qui se sont déroulées une grande partie du mois d’octobre, l’état sanitaire était parfait : les merlots ramassés présentaient une qualité exceptionnelle ; les grains de raisins étaient de très petite taille indiquant des rendements modérés (la récolte 2010 est inférieure de 10% par rapport à 2009) et une grande concentration ; les degrés naturels autour de 13% vol. étaient accompagnés d’une bonne acidité indiquant l’excellent fonctionnement de la vigne et le magnifique équilibre des futurs vins. Les moûts d’une couleur exceptionnelle et d’une puissance aromatique incroyable (fruits noirs et rouges) étaient marqués par la fraicheur et la souplesse des tanins (tanins à grains fins et veloutés).   La qualité est sans nul doute, comme en 2009, à nouveau au rendez-vous.

Millésime 2009 : Les Conditions d'un sublime millesime pour Fronsac et canon Fronsac

2009 : Les Conditions d’un sublime millesime pour Fronsac et canon Fronsac

Après un hiver plus froid et long que la moyenne trentenaire, un début de printemps humide, la fin du printemps a été plutôt chaude favorisant une floraison précoce.   Il est à noter que le vignoble de Fronsac et Canon Fronsac a eu le bonheur de n’être aucunement touché par les passages de grêle du mois de mai qui ont endommagé de nombreux autres vignobles du Bordelais.   Après un mois de juillet doux et humide, août chaud et sec a contribué à une véraison homogène et rapide. De plus, en août, les écarts thermiques entre nuit et jour (jusqu’à 15°C) ont préservé toute la richesse pelliculaire (couleur, fruit).   2009 se fait ainsi remarquer par : –          un nombre de jours supérieur à 2000 pour les températures supérieures à 30° (plus de 30 jours) –          un nombre de jours proche de 2005 pour les températures supérieures à 20°   Les sols des appellations Fronsac et Canon Fronsac, essentiellement composés du plateau calcaire à astéries et des coteaux de molasses du Fronsadais argilo-calcaires permettant un enracinement profond, ont superbement réagi aux caractéristiques de ce millésime et n’ont pas été sujets au stress hydrique.                   En septembre, les conditions climatiques favorables ont continué, ce qui a permis de vendanger « à la carte » : –          les merlots ont été ramassés à parfaite maturité, –          ce temps idéal s’est prolongé à souhait jusqu’à la maturité des cabernets francs, leur apportant une grande finesse aromatique et une structure tannique fraîche, tout en longueur, –          même le cabernet sauvignon qui représente 7 % environ de l’encépagement, cépage tardif, a été ramassé à parfaite maturité.   La maturation s’est donc faite lentement, favorisant idéalement l’accumulation des pigments et des arômes dans les peaux. Ce cycle végétatif de la vigne, long et équilibré, allié à la qualité des terroirs de Canon Fronsac et Fronsac, aura ainsi permis à la complexité des arômes et des saveurs de s’exprimer pleinement dans les baies, puis dans le vin.   Les vinifications se sont ainsi faites :   –          avec des grains de raisin de petite taille, marqueur d’une bonne concentration, –          des peaux épaisses très aromatiques et riches en composés phénoliques mûrs, –          des degrés naturels élevés (plus 13° vol) –          contrebalancés, sur Fronsac et Canon Fronsac, par un bel équilibre sur la fraîcheur liée aux terroirs argilo-calcaires, –          avec des moûts d’une superbe puissance aromatique de fruits noirs et rouges.   2009 est donc, pour les appellations Fronsac et Canon Fronsac, un très beau millésime, qui présente dès maintenant :   – une expression aromatique d’une rare complexité – avec des notes de fruits croquants, de fruits noirs murs sur la myrtille et la mure et aussi de fruits rouges sur la framboise notamment, – complétées de notes épicées que l’on retrouve en bouche, – sur une structure exemplaire, très droite, d’une grande pureté, – avec cependant une belle rondeur de ces tanins veloutés et élégants, – un équilibre parfait grâce à la fraîcheur qui vient contrebalancer la richesse des vins de ce millésime, – et une belle homogénéité de cette qualité sur l’ensemble de ces deux appellations qui ont eu le bonheur de ne pas être touchées par les averses de grêle de mai 2009.   Les appellations Fronsac et Canon Fronsac ne peuvent que s’enorgueillir de présenter de tels vins sur ce millésime qui s’inscrira certainement dans les millésimes d’exception !

Après un hiver plus froid et long que la moyenne trentenaire, un début de printemps humide, la fin du printemps a été plutôt chaude favorisant une floraison précoce.   Il est à noter que le vignoble de Fronsac et Canon Fronsac a eu le bonheur de n’être aucunement touché par les passages de grêle du mois de mai qui ont endommagé de nombreux autres vignobles du Bordelais.   Après un mois de juillet doux et humide, août chaud et sec a contribué à une véraison homogène et rapide. De plus, en août, les écarts thermiques entre nuit et jour (jusqu’à 15°C) ont préservé toute la richesse pelliculaire (couleur, fruit).   2009 se fait ainsi remarquer par : –          un nombre de jours supérieur à 2000 pour les températures supérieures à 30° (plus de 30 jours) –          un nombre de jours proche de 2005 pour les températures supérieures à 20°   Les sols des appellations Fronsac et Canon Fronsac, essentiellement composés du plateau calcaire à astéries et des coteaux de molasses du Fronsadais argilo-calcaires permettant un enracinement profond, ont superbement réagi aux caractéristiques de ce millésime et n’ont pas été sujets au stress hydrique.                   En septembre, les conditions climatiques favorables ont continué, ce qui a permis de vendanger « à la carte » : –          les merlots ont été ramassés à parfaite maturité, –          ce temps idéal s’est prolongé à souhait jusqu’à la maturité des cabernets francs, leur apportant une grande finesse aromatique et une structure tannique fraîche, tout en longueur, –          même le cabernet sauvignon qui représente 7 % environ de l’encépagement, cépage tardif, a été ramassé à parfaite maturité.   La maturation s’est donc faite lentement, favorisant idéalement l’accumulation des pigments et des arômes dans les peaux. Ce cycle végétatif de la vigne, long et équilibré, allié à la qualité des terroirs de Canon Fronsac et Fronsac, aura ainsi permis à la complexité des arômes et des saveurs de s’exprimer pleinement dans les baies, puis dans le vin.   Les vinifications se sont ainsi faites :   –          avec des grains de raisin de petite taille, marqueur d’une bonne concentration, –          des peaux épaisses très aromatiques et riches en composés phénoliques mûrs, –          des degrés naturels élevés (plus 13° vol) –          contrebalancés, sur Fronsac et Canon Fronsac, par un bel équilibre sur la fraîcheur liée aux terroirs argilo-calcaires, –          avec des moûts d’une superbe puissance aromatique de fruits noirs et rouges.   2009 est donc, pour les appellations Fronsac et Canon Fronsac, un très beau millésime, qui présente dès maintenant :   – une expression aromatique d’une rare complexité – avec des notes de fruits croquants, de fruits noirs murs sur la myrtille et la mure et aussi de fruits rouges sur la framboise notamment, – complétées de notes épicées que l’on retrouve en bouche, – sur une structure exemplaire, très droite, d’une grande pureté, – avec cependant une belle rondeur de ces tanins veloutés et élégants, – un équilibre parfait grâce à la fraîcheur qui vient contrebalancer la richesse des vins de ce millésime, – et une belle homogénéité de cette qualité sur l’ensemble de ces deux appellations qui ont eu le bonheur de ne pas être touchées par les averses de grêle de mai 2009.   Les appellations Fronsac et Canon Fronsac ne peuvent que s’enorgueillir de présenter de tels vins sur ce millésime qui s’inscrira certainement dans les millésimes d’exception !

Millésime 2008 : De Superbes vins classiques, fruits d'un magnifique été indien

2008 : De Superbes vins classiques, fruits d’un magnifique été indien

2008 a connu des conditions climatiques contrastées jusqu’à fin août, que les travaux réalisés au vignoble par les viticulteurs de Fronsac et Canon Fronsac ont permis de dépasser, permettant de profiter pleinement des conditions climatiques exceptionnelles de septembre et d’octobre :
• une année 2008 plutôt fraîche et sèche, avec une pluviométrie proche de la normale trentenaire,
• une floraison étalée à partir de fin mai et un décalage accru entre les stades phénologiques,
• un développement lent de la vigne et une maturation progressive des raisins préservant les arômes, la fraîcheur et l’équilibre des raisins. L’évolution de la maturité variant selon l’implantation, l’état du vignoble et les caractéristiques du sol, • des rendements naturels faibles,
• les belles amplitudes thermiques diurnes-nocturnes de septembre et octobre favorisant la synthèse des anthocyanes,
• une période de vendanges s’étalant du 25 septembre au 25 octobre dans des conditions exceptionnelles : temps sec, frais la nuit et chaud la journée, ensoleillé et légèrement venteux. Le cépage merlot (plus de 70 % de l’encépagement des appellations des appellations Fronsac et Canon Fronsac), grâce à sa précocité naturelle, a bénéficié largement de ces conditions climatiques. En encadré Il faut remonter à 1988, gravé dans la mémoire de tous les amateurs de grands vins, pour retrouver de telles similitudes dans la climatologie (températures moyennes, insolation, pluviométrie), dans les dates de vendanges et les quantités récoltées. Fait marquant en 2008 : les vendanges se sont étalées de façon exceptionnelle, démarrant le 25 septembre jusqu’à la fin du mois d’octobre.

Les viticulteurs ont récolté, à la carte, parcelle par parcelle, selon la maturité des cépages et des terroirs permettant ainsi, grâce au savoir-faire et à l’utilisation des techniques de vinification les plus adaptées, d’exploiter au mieux le très beau potentiel de ces raisins produits en faible quantité (rendements faibles). Les grands terroirs de Fronsac et Canon Fronsac ont su révéler toute la complexité de ce millésime : • avec des raisins de merlot beaux aux pellicules épaisses, riches en matière colorante et en tanins (potentiel phénolique proche de 2006 et 2005),
• et des cabernets francs et cabernets sauvignon récoltés dans la deuxième moitié du mois d’octobre qui ont profité de cette longue période de beau temps ajoutant qualité et finesse au fruité et à la rondeur des merlots. Les vins ont confirmé cette qualité avec :
• de très bons degrés naturels entre 12,5 % vol. et 14 %vol, • des acidités présentes, facteurs d’un bon équilibre des vins,
• une couleur impressionnante, signe du bon fonctionnement de la vigne pendant l’été et d’un cycle végétatif long, • une superbe et puissante complexité aromatique de fruits rouges et noirs frais,
• des tanins fins, ronds et fondus. Au fil du temps, les vins du millésime 2008 s’expriment par leur équilibre et leur puissance aromatique, et apportent un grand plaisir au dégustateur.

Millésime 2007 : Exceptionnels mois de septembre et octobre

2007 : Exceptionnels mois de septembre et octobre

D’EXCEPTIONNELLES CONDITIONS CLIMATIQUES

2007 a connu des conditions climatiques contrastées jusqu’à fin août que les travaux réalisés au vignoble par les viticulteurs ont permis de dépasser. Les vignobles de Fronsac ont ainsi pu profiter pleinement des conditions climatiques providentielles de septembre et d’octobre.

Le millésime 2007 s’est caractérisé par :
• une année plutôt sèche, avec une pluviométrie inférieure à la normale trentenaire,
• un climat globalement doux (proche de la normale trentenaire) : 2007 a été marqué par des écarts de températures très importants d’un jour à l’autre entre mai et août, avec un mois d’avril exceptionnellement chaud (+ 3,5° C par rapport à la moyenne trentenaire), le plus chaud depuis 1949,
• une période de vendanges qui s’est étalée du 15 septembre au 20 octobre dans des conditions exceptionnelles : les mois de septembre et octobre ont été secs et les plus ensoleillés depuis 60 ans.

Ces spécificités du millésime, survenues à des périodes-clés du développement de la vigne, ont marqué le cycle végétatif de la vigne avec :
• une floraison précoce, à partir de mi-mai,
• une véraison début août,
• une maturation lente des raisins permettant la meilleure expression des arômes, de la fraîcheur et de l’équilibre au sein de la baie de raisin,
• le temps sec, frais, ensoleillé et légèrement venteux de septembre et octobre a favorisé la maturation des raisins dans d’excellentes conditions. Les raisins ont ainsi gagné en maturité technologique, phénolique et aromatique.
Le cépage merlot (plus de 70 % de l’encépagement des appellations de Fronsac), a largement bénéficié de ces conditions climatiques grâce à sa précocité naturelle.

UN SUBTIL EQUILIBRE FRUIT, FRAICHEUR ET FINESSE DES TANINS

Les grands terroirs de Fronsac ont su révéler toute la complexité de ce millésime, avec :
• des degrés naturels classiques entre 12 et 12,5 % vol.,
• des acidités révélatrices d’un bon équilibre des vins,
• une couleur impressionnante, signe du bon fonctionnement de la vigne pendant l’été,
• une superbe complexité aromatique de fruits rouges et noirs frais,
• des tanins qui apparaissent fins, ronds et fondus,

Ces vins charment par l’harmonie entre le caractère fruité intense, leur moelleux, leur structure délicate et leur finesse.

Millésime 2006 : Des vins aux tanins fondus et au potentiel aromatique exceptionnel.

2006 : Des vins aux tanins fondus et au potentiel aromatique exceptionnel.

DES CONDITIONS CLIMATIQUES INHABITUELLES

2006, une année aux conditions climatiques insolites :
• Une année 2006 plutôt sèche, avec une pluviométrie régulière et bien répartie au fil des mois, qui a permis à la vigne de bien supporter la chaleur.
• Un millésime globalement chaud (plus chaud qu’en 2005), avec des mois de juin, juillet et septembre caniculaires.
• Un mois d’août qui a fait exception à cette tendance générale, plus frais, avec un vent très présent qui a séché les quelques pluies et rosées du matin.
• Un début de mois de septembre exceptionnellement chaud, suivi d’une période plus fraîche et orageuse.

Ces originalités du millésime ont marqué le cycle végétatif de la vigne. De façon favorable à la qualité future des raisins, pour aboutir à un résultat tout à fait intéressant dans les vignobles de Fronsac avec :
• une floraison précoce et groupée, dès la fin du mois de mai,
• un arrêt de croissance précoce de la vigne, avant la véraison, dû aux fortes chaleurs du mois de juillet et aux températures minimales élevées,
• une véraison précoce fin juillet.

La maturation, d’abord lente à cause de la météo plus fraîche du mois d’août, s’est par la suite accélérée grâce aux conditions climatiques exceptionnelles de la première moitié de septembre. Le cépage merlot, (plus de 70% de l’encépagement des appellations de Fronsac), grâce à sa précocité naturelle, possédait déjà une très belle maturité au moment des vendanges et a su profiter pleinement de ces conditions climatiques.

L’IMPLICATION ET LE SAVOIR-FAIRE DES VITICULTEURS

2006 est un millésime pour lequel les viticulteurs de Fronsac ont redoublé d’efforts dans la vigne (éclaircissage, effeuillage sans excès,…) pour améliorer la maturation des raisins et les amener aux vendanges dans des conditions optimales.

UNE BELLE RICHESSE AROMATIQUE

Les merlots ramassés à partir du 20 septembre témoignaient de cette qualité avec :
• des degrés naturels élevés, proches de 13% vol.,
• des acidités révélatrices d’un bon équilibre des vins,
• un potentiel aromatique exceptionnel, caractéristique du merlot pour ce millésime 2006,
• des peaux épaisses avec beaucoup de couleur (anthocyanes), riches en composés phénoliques.
Les cabernets francs et cabernets sauvignons récoltés en octobre ont ajouté à leur tour, qualité et finesse à la grande complexité aromatique des merlots.

Les vins du millésime 2006 se caractérisent par leur richesse aromatique (cocktail de fruits rouges et noirs) et leur superbe structure constituée de tanins mûrs, fondus, élégants et équilibrés. La délicate fraîcheur en fin de bouche renforce la longue sensation fruitée et témoigne de la qualité de ce millésime.

Millésime 2005 : Un Millesime d'anthologie, de grands vins de garde

2005 : Un Millesime d’anthologie, de grands vins de garde

UNE CLIMATOLOGIE EXCEPTIONNELLE : LA SECHERESSE ET LES NUITS FRAICHES :
La climatologie de ce millésime 2005 présente dans toutes les caractéristiques des très grands millésimes. Tout particulièrement, accompagnant le développement de la vigne de la fin de l’hiver jusqu’aux vendanges (moins de 50% des précipitations habituelles du mois d’avril aux vendanges), la sécheresse a été très favorable à l’expression des grands terroirs de Fronsac et Canon Fronsac.

UN HIVER ET UN PRINTEMPS SECS
Le bilan de l’hiver a présenté des températures inférieures aux normales et un déficit hydrique important (de 60% à 70 % par rapport aux normales), ce déficit s’accentuant jusqu’aux vendanges. Début avril, les parcelles précoces étaient en phase de débourrement.

UNE FLORAISON GROUPEE
Suite aux fortes chaleurs du mois de mai, tous les cépages ont commencé à fleurir avant fin mai, avec une date de mi-floraison estimée autour des 2 et 4 juin. Les températures du mois de juin ont été particulièrement chaudes (+2,7°C par rapport à la moyenne trentenaire) et la pluviométrie pratiquement nulle. Malgré le manque d’eau, la végétation a bien progressé.

UNE VERAISON ET UNE MATURATION OPTIMALES
Juillet a été plutôt chaud (+0,7°C par rapport à la moyenne trentenaire) et sec (-27mm par rapport à la moyenne trentenaire) avec un record de 36°C atteint le 14 juillet.
Les premières baies vérées (changement de couleur des baies) ont été observées à mi-juillet en secteur précoce avec une dizaine de jours d’avance environ par rapport à 2004.
Avec la sécheresse, la véraison a été plutôt lente et les petites pluies de la dernière décade de juillet ont permis d’accélérer la maturation.
Les températures moyennes du mois d’août ont été proches des normales saisonnières, notamment grâce aux températures nocturnes fraîches avec toujours un déficit pluviométrique marqué (-17mm par rapport à la moyenne).
Fin août, le déficit hydrique était le plus important de ces dernières années (encore plus que des millésimes réputés les plus secs comme 2000, 1998, 1995 ou 1989).
La forte contrainte hydrique enregistrée très tôt dans l’année laissait présager un formidable potentiel qualitatif des raisins et confirmait que ce millésime serait un millésime d’exception. Les rendements agronomiques, du fait de ces conditions climatiques, étaient modestes et prometteurs d’une belle concentration dans les raisins.

DES VENDANGES A LA CARTE
Le mois de septembre, à l’image du reste de l’année, a été ensoleillé et chaud (+0,7°C par rapport à la moyenne trentenaire) et les légères précipitations salvatrices de fin août, ont permis de parachever en douceur la maturation des raisins.
Les vendanges, à la carte, ont débuté à partir du 15 septembre dans les zones précoces dans des conditions climatiques exceptionnelles et se sont étalées jusqu’aux premiers jours d’octobre.

DE GRANDS VINS DE GARDE
Ces vins, d’un millésime exceptionnel, sont d’une grande complexité aromatique. Ils sont à l’image de ce millésime : puissants, surprenants et séduisants. Leur couleur très sombre est significative d’une très belle concentration.Au nez, la richesse en fruits rouges et noirs est superbe et envoûtante. Pourtant naturellement concentrés, ces vins ravissent le palais par leur équilibre, leur fraîcheur, leur finesse et leur onctuosité.

Millésime 2004 : Un superbe millesime classique

2004 : Un superbe millesime classique

2004 confirme que la qualité d’un bon millésime ne se résume pas aux seules conditions météorologiques du mois d’août mais résulte de la succession de plusieurs points positifs.

UNE FLORAISON GROUPEE ET HOMOGENE

Le débourrement de la vigne a débuté dans certaines zones les premiers jours d’avril. Après un mois de mai contrasté, alternant les périodes fraîches et plus chaudes (+ 2°C par rapport aux moyennes saisonnières), la floraison a débuté sur les merlots les derniers jours de mai dans les zones précoces.

L’absence de précipitations en juin (- 48 mm par rapport à la moyenne mensuelle), conjuguée aux faibles amplitudes thermiques, a permis une floraison rapide. Celle-ci, a été explosive entre le 4 et le 10 juin (mifloraison autour du 7 juin) portant la date moyenne des vendanges autour du 24 septembre.

UNE PERIODE DE NOUAISON IDEALE

La floraison s’est passée sans problème particulier dans tous les secteurs et pour tous les cépages grâce au temps sec et ensoleillé de juin.

Les mois de juin et juillet 2004 ont été les plus secs des 4 derniers millésimes avec seulement 55 mm cumulés sur les 2 mois induisant de bonnes conditions hydriques du sol à l’approche de la véraison des raisins.

UN DEBUT DE MATURATION HARMONIEUX ET SEPTEMBRE EXCEPTIONNEL

La véraison s’est déclenchée dans tout le vignoble début août à la faveur de températures caniculaires. Ce millésime se situait au même niveau de précocité que les millésimes 2000 et 2002 (mi-véraison du merlot au 7-8 août).

Les conditions climatiques contrastées d’août ont entraîné une maturation plutôt lente des raisins et le millésime 2004 s’annonçait plutôt tardif. Le mois de septembre exceptionnel (-50mm de pluie par rapport aux normales saisonnières) doux et sec a permis un étalement des vendanges et a préservé et accentué le bel équilibre dans les raisins.

DES VENDANGES ETALEES

Les vendanges ont démarré pour le merlot à partir du 23 septembre pour les plus précoces.

Les viticulteurs ont bénéficié d’un mois de septembre exceptionnel (chaud et sec avec des nuits plus fraîches) qui a récompensé les énormes efforts réalisés dans les vignobles de Fronsac depuis le printemps (effeuillages et éclaircissages multiples).

L’étalement de la période des vendanges a permis de ramasser les merlots, avec un magnifique équilibre entre fraîcheur et concentration.

DES MERLOTS D’UNE TRES GRANDE QUALITE

Ces conditions exceptionnelles ont très largement profité aux merlots qui, dès le début des vendanges, présentaient un potentiel qualitatif impressionnant jamais démenti par la suite : des degrés au dessus de 13, un équilibre sucres/acide parfait, des pellicules épaisses et mûres, très riches en anthocyanes et en tanins souples facilement extractibles.

Les cabernets ont atteint un excellent niveau de maturité des peaux ajoutant leur magnifique potentiel à celui des merlots.

LES VINS DU MILLESIME 2004 : UN GRAND CLASSIQUE

Les vins confirment le très haut niveau qualitatif atteint par les merlots qui séduisaient déjà par leur intense couleur, leur grande complexité aromatique, leur fraîcheur et leur superbe équilibre tannique.

Ils impressionnent par leur caractère fruité complexe et intense, leur séduisante fraîcheur, leur générosité, leur charnu et leur race. Les tanins sont serrés et d’une très grande finesse.Vins d’une grande persistance en bouche, ils sont à l’image du millésime, généreux, équilibrés et prometteurs.